Upcycling – un cercle vertueux pour recycler vos déchets en cuivre

Dans le contexte de la transition énergétique et numérique, le cuivre est un métal incontournable. En effet, les poliques environnementales (RSE) et en particulier la législation européenne (Critical Raw Materials Act) impose, à horizon 2030, qu’au moins 25 % de la consommation annuelle de matières premières stratégiques de l’UE soit issue de matière première de recyclage.

De nombreux secteurs seront demandeurs tels que les réseau de transport d’électricité et les transports. A titre d’exemple, une voiture à moteur thermique requiert 23 kg de cuivre, là où une voiture électrique en demande près de quatre fois plus (83 kg en moyenne).

Deux voies existent à ce jour pour répondre à cette demande. D’une part, l’extraction minière très énergivore, environnementalement problématique et demandant d’énormes capitaux d’investissement. D’autre part, le recyclage, par nature assez présent en Europe, puisque le nombre et la qualité des mines y sont faibles.

 

Le groupe Gindre et sa société sœur Montanwerke Brixlegg sont déjà inscrits depuis des décennies dans cette voie de recyclage avec leur intégration verticale. Ce qui permet de répondre d’ores-et-déjà à certains des critères environnementaux tels que l’impact carbone et le taux de recyclabilité.

 

 

 

Le projet

Profitant de l’intégration verticale, du déchet jusqu’au produit fini en cuivre, Gindre s’est renforcé en compétences de fonderie depuis 10 ans pour recycler en interne ses propres déchets. De plus, par suite du financement du cuivre de plus en plus important et de la recherche de nouveaux circuits directs avec les producteurs, le marché s’intéresse à renvoyer ses déchets.

la solution

La solution mise en place

Gindre a mis en place une fonderie type Upcast permettant de générer une ébauche de fil à extruder et à étirer selon différentes dimensions. Par ailleurs, les typologies et nature de déchet sont évaluées pour éviter toute pollution dans le bain de fusion. Le contenant des déchets est bien entendu adapté pour assurer une logistique adéquate. Ces actions s’inscrivent dans une économie circulaire où le déchet permet ensuite de régénérer des semis-produits ou des composants de qualité similaire (grade A). Au-delà des aspects financiers bien moindres et de respect écologique, cette stratégie est complètement alignée avec les besoins de sécurisation en matière première.

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